Préparation aux risques et catastrophes

  • Les risques liés aux mouvements de masse dans le Kivu (RDC): un bref aperçu

    La région du Kivu qui est située à l’Est de la République Démocratiques du Congo (RDC), fait face à un ensemble des mouvements de masse dont les plus récurrents sont les glissements de terrain et les érosions. Dans les lignes qui suivent, nous présentons un bref aperçu sur ces mouvements de terrain qui occasionnent des dégâts important sur les infrastructures et contribuent à la dégradation des terre dans cette région.

  • Le risque volcanique, risque limnique et risque sismique dans le Kivu (RDC)

    Les risques volcaniques, les risques sismiques et les risques limniques font partie de l’héritage géologique du Kivu en RDC. Ils sont intimement liés au contexte du rifting dans la branche occidental du rift est africain. Nous présentons ici un aperçu sur ces risques.

  • Réduction des risques de catastrophe en République Démocratique du Congo (RDC): Contribution du BEGE-RDC

    Augmenter la résilience et diminuer la vulnérabilité de la population face aux risques majeurs est l’une des missions du BEGE-RDC. C’est ainsi que le BEGE-RDC contribue à la réduction des risques de catastrophe (RRC) en République Démocratique du Congo (RDC) à travers une série d’initiatives.

  • Comment préparer un kit d'urgence pour mieux faire face aux risques majeurs?

    Trois étapes simples sont essentielles pour se préparer aux risques majeurs:

    1. Connaitre le risque
    2. Faire un plan
    3. Avoir un kit d’urgence

    Dans les lignes qui suivent nous décrivons de manière sommaire comment préparer un kit d'urgence.

  • Comment faire un plan de préparation aux risques majeurs?

    Comment faire un plan de préparation aux risques majeurs?

    Trois étapes simples sont essentielles pour se préparer aux risques majeurs:

    1. Connaitre le risque
    2. Faire un plan
    3. Avoir un kit d’urgence

    Dans les lignes qui suivent nous décrivons de manière sommaire la procédure pour faire un plan de préparation au risque.

    Il est possible que les membres de votre famille ne puissent pas être ensemble lors qu’une catastrophe se produit. C’est ainsi qu’il est important de développer un plan de préparation en cas d’urgence pour le membre de votre famille. De ce fait, votre plan de communication devra vous permettre savoir comment vous allez vous contacter et vous reconnecter en cas de séparation et de créer un lieu de rencontre familial familier et facile à trouver.  Voici quelques étapes  à suivre lors de l’élaboration de votre plan:

  • Mieux se préparer pour faire face aux risques d'inondation en RDC

    Les inondations font parties des risques les plus récurrents en RDC. L’inondation peut être un phénomène régulier ou catastrophique et peut se produire lentement ou très rapidement. Elle correspond à une submersion temporaire, par l’eau, de terres qui ne sont pas submergées en temps normal. Cette notion recouvre les inondations dues aux crues des rivières, des torrents de montagne et des cours d’eau intermittents ainsi que les inondations dues à la mer dans les zones côtières mais aussi à l’accumulation des eaux de pluie qui restent à la surface. De ce fait, il est essentiel de comprendre comment se préparer pour faire face à ce risque quelle que soit la province dans laquelle vous vivez mais spécialement si vous vivez dans les bas-fonds, dans les vallées, a proximité des cours d’eau, en aval des barrages ou dans les zones côtières.

     

  • Le risque volcanique en RDC. Comment se préparer pour y faire face ?

    Le volcanisme est l’ensemble des manifestations de l’activité des volcans : émissions des laves (roches en fusion et fluides), de gaz, projection des blocs et des cendres. Les éruptions volcaniques peuvent être accompagnées par d’autres risques naturels tels que les tremblements de terre, les coulées de boue, la chute des blocs, les glissements de terrain, les pluies acides, les incendies, etc.

    La  plupart des volcans des pays africains résultent de points chauds, du rifting, ou une combinaison des deux. En République démocratique du Congo, deux volcans actifs, Nyamuragira et Nyiragongo, sont responsables de près des deux cinquièmes des éruptions historiques de l'Afrique. Ces deux volcans font parties du massif volcanique de Virunga qui comprend 8 volcans.

    Le Nyiragongo contenait un lac de lave actif dans son cratère sommital profonde qui a drainé en 1977. Contrairement à la faible visibilité  du volcan bouclier voisin, Nyamuragira, Nyiragongo affiche  les pentes abruptes d'un stratovolcan. Deux stratovolcans âgés, Baruta et Shaheru, sont partiellement recouvertes par Nyiragongo au nord et au sud. Environ 100 cônes parasites sont situés principalement le long de fissures radiales au sud de Shaheru, à l'Est du sommet, et le long d'une zone au NE-SW qui s'étend aussi loin que le lac Kivu. De nombreux cônes sont enterrés par des volumineuses coulées de  lave de flanc,  la plus récente qui s'étend à partir d'une fissure flanc Est-Sud à moins de 4 kilomètres de Goma.

    Un  lac de lave précédent dans  le cratère sommital du Nyiragongo profonde, d'abord rapporté par GA Von Gotzen le 11 Juin 1894, tout d'un coup drainé à travers les fissures radiales sur 10 Janvier 1977, tuant environ 70 personnes. L'activité du Lac de lave a repris en Juin 1982, mais avait cessé en 1983. Le lac de lave a été de nouveau activé après une éruption qui a commencé en Juin 1994. La dernière éruption spectaculaire du volcan Nyiragongo date de janvier 2002.

  • Le glissement de terrain en République Démocratique du Congo: comment se préparer au risque ?

    La République Démocratique du Congo, en général, et la région du Kivu, en particulier, fait face à un ensemble des problèmes d’instabilité de terrain qui causent des problèmes sérieux aux infrastructures et anéantissent les efforts de développement au niveau local. L’une des manifestations de ces instabilités est le glissement de terrain. Ce dernier est parmi les risques hydro climatiques de grande ampleur dans cette région. A titre illustratif, entre 2010 et 2015, les glissements de terrain ont causé la mort de 134 personnes et la destruction de 700 maisons et 4 écoles dans la province du Sud-Kivu. C’est ainsi qu’il est nécessaire de connaitre les causes, les conséquences et les mesures préventives des glissements de terrain dans cette région. L’objet de cette note est de vous présenter le comportement à adopter avant, pendant et après le glissement de terrain afin de mieux minimiser le risque. A travers une série des questions-réponses, nous présentons également les éléments nécessaires pour mieux comprendre le risque de glissement de terrain.

    De prime abord, il sied de signifier que le glissement des terrains correspond au déplacement d’une masse des matériaux de la croute terrestre sur une pente ou le long d’une surface de rupture. Ces glissements de terrain sont exacerbés par des facteurs naturels et anthropiques. Parmi les facteurs naturels qui sont à la base des glissements de terrain dans la région du Kivu, nous pouvons citer la nature du sol, la pente, les précipitations, la proximité des terrains par rapport aux cours d’eaux, les failles qui constituent des zones de faiblesse tectonique et constituent des plans préférentielles de glissement de terrain etc. A titre illustratif, dans la ville de Bukavu, les sols  issus de l’altération des basaltes sont riches en minéraux argileux qui possèdent la propriété de retrait-gonflement et augmentent la susceptibilité au glissement de terrain. Par ailleurs, la proximité de terrain au cours d’eaux augmente le risque d’instabilité à travers les incisions latérales des rivières et l’érosion des berges. Parmi les facteurs anthropiques de glissement de terrain, nous pouvons citer le changement d’occupation de terre qui occasionne une perte de couverture végétale au profit de l’extension des zones urbaines, l’exploitation des matériaux de construction qui modifie la morphologie de terrain,  le mauvais terrassement, le mauvais plan de drainage, etc.

  • Vivre avec le séisme dans le Kivu (RDC)

    La région du Kivu est affectée par les séismes ou tremblement de terre. Cette carte en est une illustration. Elle représente la distribution des séismes ayant eu lieu dans cette zone sur la période  1970-2019, avec des magnitudes de 0 à 10, des profondeurs de 0 à 900 km. Ces données sont disponibles sur http://ds.iris.edu/ieb/.